Ampleias villa, Amplier-lez-Orville, Ampliés

 

Le nom de la commune vient du mot Ampliare qui signifie agrandir; en effet, Amplier doit son nom aux développements successifs d'Orville qui, ne pouvant plus contenir dans son enceinte le nombre toujours croissant de ses habitants, donna naissance à cette seconde bourgade. Elle est mentionnée sous le nom d'Ampleias Villa dans le diplôme de Charles le Chauve de 877, qui assigne deux manoirs sur ce village à l'abbaye de Marchiennes.

Dès l'année 1138, l'abbaye de Saint-Michel y possédait des terres importantes.

Au XIe siècle, Amplier figure parmi les fiefs qui avaient été donnés à la collégiale de Saint-Pol par le Comte Roger, et il est désigné comme étant situé in terra Maisnil, d'où les historiens ont conclu qu'il dépendait alors de cette seigneurie.

Son église construite au XVIIe siècle a remplacé une ancienne maison-forte. Des fouilles pratiquées dans la motte d'Amplier ont amené la découverte de vieilles armes et de tombeaux.

Une maladrerie y fut également fondée, à la suite des croisades, mais il est impossible d'en retrouver l'emplacement.

Amplier était gouverné par les mêmes seigneurs qu'Orville, don't il était un fief, et dépendait, comme son chef-lieu, du diocèse d'Amiens. En raison de sa position sur la frontière de Picardie, ce village était gardé par six hommes de la gabelle, pour empêcher le transport du sel et du tabac. Un poste surveillait aussi le pont qui était fermé par une barrière pendant la nuit.

Le hameau du Petit Amplier, quoiqu'appartenant, sous le rapport civil, à la commune d'Amplier, a toujours dépendu de l'église de Terramesnil.

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